
Survivre // De Frédéric Jardin. Avec Emilie Dequenne, Andreas Pietschmann et Lisa Delamar.
Le film Survivre est une production qui, malgré des ambitions évidentes et un pitch accrocheur, laisse un goût mitigé en bouche. Il s’agit d’un film de science-fiction qui se positionne comme une série B engagée pour la protection de la planète. Cependant, malgré un message louable, la mise en œuvre n’arrive pas à sublimer le concept de départ. En tant que spectateur passionné par les récits de survie et par tout ce qui touche à l’océan, je nourrissais de grandes attentes pour ce film. Malheureusement, Survivre ne réussit pas à maintenir l’intensité promise par son postulat. Le synopsis de Survivre a de quoi intriguer. Une catastrophe apocalyptique inédite se profile : l’inversion des pôles magnétiques de la Terre provoque la disparition des océans, laissant place à des déserts arides où l’eau régnait autrefois en maître. Ce retournement spectaculaire des éléments aurait pu être un terrain fertile pour un film immersif et oppressant, où le danger vient autant de la nature que de l’instinct de survie des personnages.
Une catastrophe bouleverse la planète : les pôles magnétiques de la Terre se sont inversés. Les océans ont anéanti les continents, laissant derrière eux un vaste désert. Dans ce monde ravagé, une famille doit lutter pour sa survie. Quand les pôles s’inverseront à nouveau, il sera trop tard.
Toutefois, cette idée fascinante d’une Terre privée de ses océans est rapidement entachée par des incohérences visuelles et un manque de réalisme dans la façon dont cette situation est représentée. Le film nous plonge dans une sorte de désert post-apocalyptique où une famille de plaisanciers tente de survivre. Mais là où je m’attendais à voir les vestiges d’un monde englouti – des algues, des coquillages, des traces de vie marine – il n’y a rien. La mer disparaît d’un coup, et dès le lendemain, tout est sec comme si elle n’avait jamais existé. Pas de sable humide, pas de traces d’eau, ce qui brise immédiatement l’immersion. Visuellement, Survivre s’en sort plutôt bien, surtout en considérant les contraintes de budget évidentes. La photographie est réussie, les décors sont évocateurs et les effets spéciaux, bien que limités, sont suffisamment convaincants pour soutenir l’intrigue. Les scènes dans lesquelles les personnages évoluent dans cet étrange désert, autrefois océanique, sont parfois saisissantes, et on ressent l’immensité et la désolation du cadre.
Cependant, malgré ces éléments prometteurs, le film ne parvient jamais à pleinement décoller. La faute en revient principalement à un scénario trop prévisible et à des personnages sous-développés. Très vite, on comprend les rouages de l’intrigue, et chaque péripétie devient attendue, presque mécanique. Que ce soit l’apparition du naufragé psychopathe ou des crabes tueurs, tout semble télégraphié à l’avance, ce qui enlève toute tension dramatique. Le manque de profondeur des personnages, qui peinent à susciter l’empathie, n’aide pas à rendre ces événements plus percutants. L’un des plus grands défauts du film est sans doute son incapacité à choisir un point de vue narratif clair. Au lieu de se concentrer sur une dynamique précise au sein des personnages, le film s’éparpille, ne permettant à aucun protagoniste de véritablement se démarquer. Cela donne l’impression que tout est survolé, sans réelle implication émotionnelle.
De plus, le film souffre d’une limitation narrative marquante : à part la famille de plaisanciers, nous ne voyons quasiment aucun autre survivant. Le film se concentre tellement sur ce petit groupe qu’il oublie de nous montrer l’impact de cette catastrophe sur le reste du monde. Que se passe-t-il sur les continents ? Comment les autres civilisations réagissent-elles à cette apocalypse ? Ces questions restent sans réponse, ce qui réduit considérablement la portée de l’histoire. Survivre semble vouloir délivrer un message sur la protection de la planète, en lien avec les bouleversements écologiques que subit notre monde actuel. L’idée d’une inversion des pôles magnétiques, bien que fantaisiste, pourrait être perçue comme une métaphore des dérèglements climatiques que nous traversons. Cependant, cette dimension écologique reste très en surface et n’est jamais réellement approfondie. Le film aurait pu saisir l’opportunité de porter un discours fort sur les conséquences de nos actions sur la planète, mais préfère se contenter d’un traitement trop léger pour réellement marquer les esprits.
En conclusion, Survivre est un film qui, malgré un concept original et des ambitions visuelles notables, ne parvient pas à dépasser son statut de série B. Le manque de réalisme dans la représentation de l’apocalypse, la prévisibilité du scénario et la faiblesse des personnages empêchent le film de briller. Ce qui aurait pu être une réflexion poignante sur les bouleversements climatiques se transforme en une aventure de survie plutôt classique et sans grande surprise. Il reste malgré tout une production honorable pour son budget limité, mais qui ne parvient pas à exploiter pleinement le potentiel de son idée initiale.

Bentley Flying Spur Review: Luxury Car King And Suprise Super Saloon Bruiser
Befuddlement was no doubt a common reaction to the Bentley Continental Flying Spur when it arrived in 2005. Resurrecting an old and illustrious nameplate from the past, it did so with much less elegance than its predecessor from several decades prior. It was an odd-looking thing, wasn’t it? The Continental GT coupe’s rounded face didn’t really work on a saloon, and the roofline was awkwardly lofty.
Fast forward to the third-generation version, and my God – vive la difference. The Spur has gone from being the weird relative no one wants to talk to at the family get together, to the handsome, successful bastard people feel a mixture of admiration and rage-like jealousy for. It’s the best-looking Bentley of the modern era – I dare you to disagree.
Part of that is down to the wheelbase giving it a squat, athletic stance. The space between the axles is 330mm longer than on the Continental GT, and 130mm longer than it was on the second-gen Flying Spur. The giant trapezoid grille and quad lamps fit better on this limousine than they do on the GT’s coupe body, I’d argue.
Although the family resemblance is clear, Bentley has worked harder this time to differentiate the four-door from the two-door. The grille at the front is filled with slats rather than mesh, while at the back, the haunches around the rear wheels are much more subtle. The coupe’s oval rear light clusters have also gone.

This theme continues inside. Pleasingly, Bentley hasn’t lazily transplanted the Continental’s dashboard. There are plenty of things shared, of course, like the rotating display which was – quite brilliantly – codenamed the ‘Toblerone’ during its development. But the bottom part of the centre console is bespoke and very lovely, it must be said. All of the key Bentley details like ‘organ stop’ vent controls and delectable knurled metal pieces are here.
